LES LOCOMOTIVES LEGENDAIRES
Première locomotive à vapeur sur rails pour les mines de Pen-y-Darren
Royaume-Uni, 1804. La première locomotive à vapeur, elle remorque 10 tonnes à 8 km/h inventée par Richard Trevithick (1771-1833), un ingénieur des mines britannique.
Il s’agit de l’adaptation au chemin de fer d’une machine à vapeur prévue pour la route : le fardier de Cugnot (1771). Mais Trevithick apporte une amélioration importante : le moteur de la locomotive fonctionne grâce à la force de la haute pression. Bien que rudimentaire, elle est relativement puissante : elle permet de remorquer 10 tonnes de fer à la vitesse de 8 km par heure.
Le village de Coalbrookdale est juste à côté de la mine de charbon et de la forge de Broseley, où travailla à partir de 1753 John Wilkinson, l'autre personnage clé de la révolution industrielle, qui y a installé en 1776 la première machine à vapeur de l'industrie, qu'il avait contribué à construire en inventant dès 1772 la machine à aléser.
La locomotive moderne qui sera utilisée par la suite est l’œuvre de George et Robert Stephenson (la Fusée ou Rocket en anglais) et date de 1829. Mais l’idée de monter une machine à vapeur sur des rails reste celle de Trevithick.
The Rocket (la Fusée) de Stephenson
->> LIEN VIDEO
The Rocket en anglais est une des premières locomotives à vapeur.
Construite en 1829 à l'occasion du concours de Rainhill, elle était constituée d'une chaudière tubulaire horizontale et était mue par deux cylindres, situés de chaque côté de la locomotive, inclinés à 35°.
Comportant un seul essieu moteur et un essieu arrière porteur, elle est du type 011.
Il ne s'agit pas de la première locomotive à vapeur mais ses caractéristiques, innovantes pour l'époque, sont celles des locomotives modernes ou « Stéphensoniennes », mis à part l'inclinaison des cylindres.
La chaudière tubulaire esquissée par Marc Seguin fin 1826, testée en mi-décembre 1827 sur le réseau Lyon-Saint Étienne et brevetée le 22 février 1828, l'injection dans la cheminée de la vapeur d'échappement après détente dans le piston. Cette idée, déjà utilisée par Richard Trevithick mais négligée depuis, était déterminante pour améliorer le tirage et donc la puissance.
Exposé au Science Museum Londres